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Direction du renseignement militaire

PARA VICTORIAM

Prépare la victoire


La Direction du renseignement militaire est le service de renseignement des armées.


Placée sous l’autorité du chef d’état-major des armées, la DRM a vocation à éclairer la prise de décision autonome des hautes autorités politiques et militaires, et à appuyer les forces armées en fournissant le renseignement nécessaire aux opérations.


La DRM est le chef de file de la fonction interarmées du renseignement, et coordonne fonctionnellement les moyens de renseignement issus des trois armées.


Notre histoire

La Direction du renseignement militaire (DRM) a été créée en 1992, à l’issue de la première guerre du Golfe. Depuis elle est devenue le service de référence en matière de renseignement militaire.


Au cours de la Guerre froide, la menace principale venait de l’Union soviétique, et le renseignement militaire était donc centré sur la connaissance des matériels et de l’organisation militaire des forces du Pacte de Varsovie. Mais surtout, la carence en renseignement d’imagerie spatiale ne permettait pas à la France de disposer d’une autonomie d’appréciation de situation.


Les multiples changements géopolitiques des années 1989-1991 et la première guerre du Golfe imposèrent définitivement la nécessité d’une réforme et d’une structuration du renseignement militaire. En effet, lors de la première guerre du Golfe, les unités de la division Daguet se trouvèrent totalement démunies en matière de renseignement opérationnel en comparaison des forces américaines. Les unités déployées ne disposaient que du satellite civil Spot pour surveiller le champ de bataille.


La création de la DRM répondait donc à une forte volonté politique. Elle regroupait sous la seule autorité de son directeur, le général HEINRICH jusqu’en 1995, outre les anciens deuxièmes Bureaux des états-majors d’armées :


le Centre d’étude du renseignement militaire ;


  • le Centre de formation et d’exploitation des émissions électromagnétiques (CF3E) ;

  • le Centre de formation et d’interprétation interarmées de l’imagerie (CF3I) ;

  • l’École interarmées du renseignement et de l’étude des langues (EIREL) ;

  • les détachements avancés de transmissions (DAT).


Depuis presque 30 années d’existence, la DRM reste une des meilleures réussites de mutualisation et de coordination du renseignement militaire. Son rôle a été déterminant lors des différentes crises et conflit où la France s’est engagée et son expertise est reconnue de ses différents partenaires.


Nos partenaires

Dans le domaine du renseignement d'intérêt militaire, la DRM n'agit pas seule. Elle travaille en coordination avec les multiples organismes, centres et unités opérationnelles des trois armées. Ensemble, ils constituent la fonction interarmées du renseignement. Par ailleurs la DRM participe au dispositif national du renseignement articulé autour de la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT)


La DRM entretient des liens étroits avec les membres de la CNRLT et de la FIR © Pixabay


La communauté française du renseignement

La DRM participe au dispositif national du renseignement articulé autour du coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNR-LT).



Ce dispositif permet un meilleur partage des savoir-faire et des informations, dans le respect du périmètre de responsabilités dévolu à chaque service.



La Fonction interarmées du renseignement

Chef de file de la fonction interarmées du renseignement (FIR), la DRM travaille en coordination avec les multiples organismes, centres et unités des trois armées qui contribuent à la production du renseignement d’intérêt militaire.


La fonction interarmées du renseignement (FIR), transverse aux chaînes opérationnelles et organiques, mène les actions dans le domaine du renseignement d’intérêt militaire. Sa direction est exercée, par ordre du chef d’état-major des armées, par le directeur du renseignement militaire.


La FIR s’appuie sur un ensemble de forces et de capteurs prépositionnés ou déployés en cas de besoin, si possible au plus près des zones potentielles de crise. Disposant d’expertises nationales parfois uniques, la FIR entretient aussi des bases de connaissances dans des domaines techniques à l’exemple de ceux sur les matériels militaires, la guerre électronique ou l’acoustique. Les moyens contribuant à la FIR se répartissent en quatre catégories :


  • Les moyens organiques de la DRM : cinq centres spécialisés et un centre de formation… ;


  • Les moyens spécialisés des armées pour emploi permanent mais non exclusif de la DRM : le Centre militaire d’observation par satellite, le Dupuy-de-Lôme, le centre de guerre électronique du 44e régiment de transmissions, le 13e régiment de dragons parachutistes, etc… ;


  • Les moyens spécialisés des armées pouvant recevoir de manière temporaire des missions au profit de la DRM : escadron électronique aéroporté 54 « Dunkerque », unités spécialisées du Commandement du renseignement de l’armée de Terre, etc… ;


  • Les moyens non spécialisés susceptibles de recevoir occasionnellement des missions au profit de la DRM dans le cadre de leurs activités propres : sous-marins nucléaires d’attaque, frégates, Rafale, capacité nationale de lutte informatique …


Nos missions

La Direction du renseignement militaire (DRM) apporte une capacité d’anticipation stratégique et une autonomie d’appréciation de situation sur tous les sujets au cœur desquels les armées sont ou pourraient être engagées.

 

La DRM appuie les forces en opération © SIRPA Terre


Dans le cadre de l’appui des forces en opérations, la DRM apporte le renseignement nécessaire à la planification et à la conduite des opérations au niveau stratégique. Elle contribue également à l’orientation de la manœuvre au niveau tactique.


De la même façon, la DRM fournit au président de la République, au ministre des Armées, au chef d’état-major des Armées et aux grands commandements le renseignement de situation nécessaire à l’exercice de leurs responsabilités.


Elle participe également aux travaux d’anticipation et de veille stratégique qui fixent les zones géographiques d’intérêt prioritaire pour le renseignement militaire.


La complémentarité de ses capteurs lui permet d’agir sur tout le spectre des menaces.


Le renseignement d'intérêt militaire

Le renseignement d’intérêt militaire (RIM) constitue non seulement un instrument privilégié de prévention et de gestion militaire des crises ou de conflits, mais aussi un moyen d’aide à la décision.


Le RIM s’intéresse à tous les acteurs et leur environnement susceptibles de provoquer l’emploi des moyens militaires ou d’avoir des conséquences sur les forces armées et les intérêts nationaux. Il peut donc s’agir de forces armées étrangères, de groupes armés en zone de conflit ou de crise, mais également d’infrastructures, matériels, programmes ou équipements militaires ou en lien avec une force armée. Afin de remplir ses missions, la DRM s’appuie sur ses ressources propres ainsi que sur celles des armées dans le cadre de la fonction interarmées du renseignement (FIR).


Le cycle du renseignement

Le renseignement se construit à partir d’un cycle immuable, se décomposant en quatre phases. Il a pour but de satisfaire les besoins en renseignement liés au processus décisionnel du niveau concerné et de répondre aux demandes d’information de l’échelon supérieur.


Cycle du renseignement © DRM



Notre logo


L’insigne de la Direction du renseignement militaire (DRM) symbolise toutes les facettes des missions de la direction.


De forme ronde, l’insigne de la DRM rappelle le globe terrestre et la vocation de la DRM d’agir partout à travers le monde.


Le dessin central, suit l’arrondi du globe et donne par son mouvement du relief à l’insigne. La pixellisation du dessin évoque le globe quadrillé des anciens insignes et logos de la direction, mais également la réalité et la modernité des nouvelles technologies toujours plus précises et techniques.


La stylisation des satellites survolant la Terre est évidente, pourtant la symbolique du dessin tricolore peut également être vue sous deux autres plans :

  • trois couleurs qui rappellent les couleurs nationales;

  • trois couleurs qui rappellent les trois sous-directions du service, et leurs actions.


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